mardi 16 février 2010

LES RETOMBEE POSITIVES DE LA CRISE



Au delà des retombées négatives de la crise sur divers plans, on peut l’analyser comme un catalyseur d’idées nouvelles pour les industriels et de nouveaux comportements pour le consommateur.
Face à un environnement hostile et peu propice à la consommation de masse, les professionnels de la mode ont été poussé à investir d’avantage en qualité et innovation. 55% des entreprises nomment en tête de leurs préoccupations la recherche de la qualité et elles sont 41% à placer l’innovation en première position[2]. De plus une plus grande partie des dépenses a été consacré à renforcer l’axe des recherches sur le bio. Les moyens mis en place pour faire vivre le secteur se sont développés de manière croissante et apportent des solutions plus créatives. La crise serait la manifestation d’une période difficile qui purge le marché pour ne garder que les meilleurs.
En Europe sur ces dernières années on observe un décloisonnement entre les acteurs de la filière textile. Certains industriels n’ont pas hésité à franchir les frontières entre la mode et les marchés plus techniques. C’est ainsi qu’apparaissent les premiers textiles « intelligents ». On est aujourd’hui capable de synthétiser des composants chimiques et de les infiltrer dans des microcapsules à l’intérieur de la fibre.
D’un autre côté, l’impact de la crise se fait sentir sur le consommateur et les attentes en magasin ont évolué. D’après une enquête Ethicity[1],79% des sondés affirment que consommer responsable revient à consommer moins, et à se tourner d’avantage vers l’essentiel.
La crise a mis tout le monde d’accord, l’offre et la demande ont évolué vers un objectif commun, celui de la recherche de la qualité.



[1] « les Français et la consommation durable »
[2] Selon l’index international des valeurs corporate 2009 - agence Wellcom

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