dimanche 11 avril 2010

LE BIO DANS UN CONTEXTE JURIDIQUE ET POLITIQUE QUI EVOLUE


La prise en compte des préoccupations environnementales dans la politique a été considérée au cours du XXème siècle. Ce courant de pensée prend ses racines aux débuts du mouvement alter mondialiste[1] dans les années 1960. Ce n’est qu’en 1992, que Mme Gro Harlem Brundtland, Premier ministre de la Norvège, pose la question du développement durable lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED).
La nouvelle réglementation chimique européenne, REACH[2] est entrée en vigueur le 1er juin 2007. Elle vise à répertorier sur onze ans, 30 000 substances utilisées[3], afin d’en supprimer les plus nocives pour la santé, répertoriées comme « extrêmement dangereuses ». REACH concerne tous les acteurs de la filière.[4]
Ainsi les entreprises se mobilisent depuis le 1er janvier 2008. La commercialisation de produits bio dans le prêt-à-porter s’inscrit dans cette volonté devenue réalité au point d’en être entrée dans la sphère juridique.
L’économique, le social, et l’environnemental sont trois dimensions qui ne se dissocient pas.
Le bio s’inscrit dans un engagement global pour un développement durable. C’est un ingrédient des douze enjeux soulevées par le grenelle de l’environnement. On ne produit pas du bio tout seul. Seule une vision globale permet d’en tirer profit.

Par ailleurs les ministres et députés européens cherchent à faire progresser et faire connaître l’Eco-label.
Ce label européen qui concerne les textiles naturels, artificiel ou synthétiques a été mis en pratique en 2002. Il vise à réduire l’utilisation de substances ayant un impact négatif sur l’environnement et la santé. En avril 2008, le parlement a voté un renforcement de ses conditions d’attribution, et simplifié les formalités administratives devenues moins coûteuses.


[1] Le mouvement altermondialiste, ou alter mondialisme, est un mouvement social composé d'acteurs très divers qui proposent pour l'essentiel un ensemble de valeurs « sociales » et soucieuses de l'environnement comme moteur de la mondialisation et du développement humain, en opposition à ce qu'ils analysent comme les « logiques économiques de la mondialisation néolibérale ». (définition Wikipédia)
[2] enRegistrement, Evaluation et Autorisation des substances CHimiques 
[3] Dont la quantité dépasse une tonne par an

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