L’étiquette a un rôle central dans la commercialisation du bio car elle peut répondre aux problèmes d’identification et de crédibilité reconnus par le consommateur. Ce dernier y attache d’ailleurs une grande importance lors de l’acte d’achat : 85% des français souhaitent des étiquettes sur l’impact environnemental des produits verts[1].
Les éléments pouvant y figurer sont multiples, mais ne sont efficaces que si ils sont suffisamment clairs et précis. L’erreur à ne pas commettre serait de noyer le client sous une masse d’information.
-L’origine du produit, l’identité du producteur et sa situation géographique sont les premières informations qu’il souhaite obtenir du produit.
La Suède l’a déjà bien intégré et propose un moyen percutant en terme de transparence. Certains vêtements portent des étiquettes avec un message et la photo de leur fabricant.
-L’appellation « coton bio », ainsi qu’une brève explication du processus bio sont aussi très appréciés par le consommateur lambda qui désire en savoir plus. C’est aussi un moyen d’obtenir la garantie d’un mode de production durable
-L’impact environnemental de la production du produit, et particulièrement celui de la teinture utilisée est maintenant une donnée prisée par le client. La majorité a pris conscience que la teinture et l’ennoblissement sont les étapes les plus polluantes du cycle.
-Enfin les garanties sociales, pourraient convaincre les clients encore sceptiques.
Pour quel ton opter ? Alarmiste ? Humoristique ? Engageant ? Neutre ?
Il semblerait que le ton neutre et informatif serait le plus recommandé pour sensibiliser une majorité de consommateurs en quête d’éclaircissements.
On note tout de même que la marque vintage de vêtements recyclés ROKIT ne pèse pas ses mots pour se défendre du sérieux de sa démarche.
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